La situation au Moyen-Orient prend une tournure particulièrement tragique depuis l’attaque barbare commise par le Hamas sur Israël le 7 octobre dernier.
Le terrorisme vile et aveugle qui s’en prend indistinctement à chaque homme, femme, enfant, du seul fait qu’il est juif justifie pleinement le qualificatif de crime contre l’humanité, et nous devrons à l’avenir tout faire pour que ces responsables puissent, le jour venu, répondre de leurs actes. C’est depuis toujours la vertu de l’action des gouvernements démocratiques face aux dictatures. Chacun doit s’y tenir.
Depuis, le terrible engrenage déclenché et voulu par le Hamas s’est emballé. La réaction légitime d’Israël à Gaza conduira à la destruction de ce mouvement terroriste qui prend en otage tout un peuple dans son désir totalitaire de l’anéantissement d’Israël. Dans ce contexte, le président de la République l’a rappelé, nous sommes aux côtés du peuple d’Israël, de même qu’il a rappelé la nécessité absolue de permettre le déploiement d’une aide humanitaire d’urgence aux populations Gazaouites.
Dès l’avènement de ce terrible drame, je me suis rendue aux côtés de la communauté Israélite de Bayonne pour un moment de recueillement et d’unité, pour affirmer qu’en France, nous ne permettrons jamais le développement d’une telle idéologie mortifère.
Nous devons en outre tout faire pour assurer la sécurité de nos compatriotes qui pourraient être visés par des actes malveillants, comme nous en avons connus par le passé. 10 000 policiers et gendarmes sont ainsi mobilisés pour protéger les lieux de culte, écoles ou espaces publics et les procureurs ont pour responsabilité de poursuivre tout acte antisémite ou en lien avec l’apologie du terrorisme sur notre sol.
Nos services diplomatiques sont par ailleurs en lien avec leurs homologues concernés pour soutenir les familles françaises endeuillées par la perte d’un proche ou dont l’un des leurs est toujours otage du Hamas. C’est notre priorité.
Dans ce moment de tension extrême, la responsabilité appelle chacun à tout faire pour éviter une extension du conflit qui serait dévastatrice, pour apporter les solutions d’un retour au calme, à la sécurité des frontières d’Israël et à une paix durable.
Dans le temps diplomatique qui va s’ouvrir, la voix de la France sera attendue et nous agirons en responsabilité. Un débat est prochainement prévu au Parlement pour que toutes les forces politiques puissent concourir à cette résolution.
Globalement, tous les chefs d’État et de gouvernements engagés dans la région, porteront également cette responsabilité de sortir par le haut d’une situation qui a déjà causé trop de destructions et de malheurs.
C’est une responsabilité devant l’histoire et l’humanité sans laquelle l’emballement du conflit pourrait atteindre une gravité telle que personne ne peut en mesurer les conséquences.